Que de mystères elle recèle,
La grange de mon grand-père !
Des fantômes, avant guerre,
S'y étaient incrustés.
Le foin tombe en poussière,
Mais je n'ai pas oublié
Mes amours d'un été,
Coquines et interdites.
Les murs se souviennent-ils
Des ancestrales habitudes
Quand l'orage grondait ?
Mes yeux ont percé l'ombre,
Je me sens rassuré ;
Tout semble être à sa place,
La vie peut continuer.