Réflexions sur la solitude, le spleen

Les temps sombres

Chers souvenirs de notre idylle,
Quand l'amour n'avait pas de rides,
Comme des amis fidèles nous suivent,
Sans même partir à la dérive.

Nos pauvres coeurs tellement meurtris
Par des blessures encore si vives
Protègent les amants étourdis,
Prenant la route d'une autre rive.

Aurions-nous dû tronquer nos âmes
Pour préserver leurs zones d'ombre
Et, sous des musiques océanes,
Nous réfugier dans les temps sombres ?

Anne Brunelle

Sauvegarder
Choix utilisateur pour les Cookies
Nous utilisons des cookies afin de vous proposer les meilleurs services possibles. Si vous déclinez l'utilisation de ces cookies, le site web pourrait ne pas fonctionner correctement.
Tout accepter
Tout décliner
Analytics
Outils utilisés pour analyser les données de navigation et mesurer l'efficacité du site internet afin de comprendre son fonctionnement.
Google Analytics
Accepter
Décliner