Je n'avais pas osé te dire
Que j'étais si bien près de toi ;
Mais ce bonheur que tu as pu lire
Dans mon regard, je te le dois.
T'aimer si fort, c'est tellement beau
Que pour toi je pourrais mourir ;
J'aime tout de toi, j'aime ta peau,
Et puis tes mains et ton sourire.
J'ai à te confier tant de choses
Que jamais je n'en aurai le temps ;
Vois-tu, c'est à peine si j'ose
Retrouver avec toi le printemps.
C'est une vraie joie de te regarder,
Comme si je contemplais une déesse ;
Je viens baiser tes lèvres non fardées,
En revivant un peu de ma jeunesse.