Sois fière d'être une vraie femme,
D'être venue te perdre auprès de moi !
Non, ne te refuse rien surtout
De ce formidable et unique plaisir
Qui, tout à coup, te transfigure !
Je suis tout entier avec toi, guettant,
Sur ton doux visage en extase,
L'instant précis où enfin, mon amour,
Tu n'es plus que délire et volupté !
Dieu, comme tu es belle, alors !
Tu ne t'appartiens plus,
Es-tu encore une mortelle ?
Tu viens de franchir les limites
D'une inexprimable jouissance,
Et te voilà comme possédée
Par ce plaisir insensé, indicible,
Qui imprègne la moindre parcelle
De ton corps ardent, mon amante.
Tu incarnes l'Amour le plus absolu,
Celui qui ne devait, croyais-tu, exister
Que dans nos rêves les plus fous.