Chatteries

Je vous regardais bien tendrement,
Jusqu'à ce que vous plongiez dans les miens
Vos grands yeux étonnés de chatte,
Gorgés d'un incroyable désir.
D'or, la rivière allait bientôt déborder
Et les dieux se régaler du nectar
S'écoulant du magique coquillage
Dont le parfum poivré nous entête.
Amandine ou bien Clémentine,
Petites fleurs violines et coquines,
Isabelle si belle ou Anne la gazelle,
Femmes-fleurs ondulant sous mes doigts,
Vous ronronniez, faisiez le gros dos,
Et puis soudain, vous bondissiez,
Plantant vos griffes dans mon dos,
M'entraînant dans un corps à corps
Qui s'achevait toujours en chatteries.

Anne Brunelle

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