Vers vous je tends mes bras blancs,
Car mon coeur ne bat que pour vous
Qui faites frissonner mon cou
Quand vous le baisez tant et tant.
Quand je m'asssois sur vos genoux,
Que vous retroussez mon jupon,
Sachez que ma gorge se noue
À voir briller vos yeux fripons.
Je ne sais rien vous refuser,
Consentant à me mettre à nue ;
Pis qu'un goupil vous êtes rusé
À faire durcir mes seins menus.
Je m'abandonne sans réticence,
Simplement par amour pour vous,
Ayant gardé de mon enfance
Cette candeur qui vous rend fou.