Le jour des noces

Tout à coup, les oiseaux
S'arrêtèrent de voler,
Et puis aux alentours,
Le silence se fit lourd ;
Le ruisseau qui bruissait,
Coulait, bien plus tranquille,
Et le vieux chien berger
Se secouait d'allégresse ;
Nous les vîmes ressortir
De l'humble chapelle
Où ils s'étaient mariés ;
Elle ouvrait le cortège,
Ayant l'air de flotter
Dans sa longue robe blanche,
Et ses grands yeux vert-gris
Scintillaient de bonheur ;
Lui, retenant sa main,
Évitait de l'étreindre,
Sachant que cette nuit
Finirait l'abstinence ;
C'était là le début
D'une histoire ordinaire.

Anne Brunelle

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