Emmanuelle, ma belle, mon amante,
Je t'ai quittée bien après minuit,
Mais sans te quitter vraiment,
Car cette nuit, et encore ce matin,
Je n'ai cessé de penser à toi,
À ta voix, à ton regard si doux,
À ton corps nu contre le mien,
À tout ce que nous avons pu dire,
À l'ivresse de nos folles caresses,
Et j'ai tellement hâte de te tenir
À nouveau entre mes bras,
Et de te dévorer de baisers.
Emmanuelle, ma belle, mon amante,
Je t'aime chaque jour davantage,
J'adore que tu sois aussi passionnée,
Aussi ardente et vulnérable à la fois ;
J'aime que tu sois femme et enfant,
Pudique jusque dans ton abandon,
Et que tu joues de tous tes charmes
Pour me troubler si violemment.