Ne cours pas écorcher ta peau douce
Aux piquantes épines du buisson ;
Viens plutôt t'allonger sur la mousse,
Et partageons le grand frisson !
Donne-moi ta main que je la serre,
Avant d'en baiser chaque doigt,
Et tu sauras tout du mystère
Qui se terrait au fond de moi.
Reprenons le jeu des caresses
Que je t'appris et que tu sais ;
Nous y mêlerons la tendresse,
Que tout soit beau comme jamais !
Le désir est fruit savoureux,
Nous entraînant aux bacchanales,
Mais qu'importe si l'on est amoureux,
Il n'y aura là rien de vénal.