Le chaton de Nathalie
Se hérissa tout à coup,
Quand devant lui surgit
Un répugnant matou
Qui détalait, poursuivi,
Par un affreux chien-loup.
La chatte de Sabrina,
Laquelle passait par là,
Ne comprit vraiment pas
Pourquoi ce chaton là-bas
Avait cet air gaga
Et tremblotait comme ça.
Curieuse comme l'est un chat,
La chatte de Sabrina
Demanda, très polie,
Au minou de Nathalie :
« Pourquoi ce sale clébard
Course-t-il ce matou hagard ? »
La réponse que lui fit
Le tout petit mistigri
Fut à peu près celle-ci :
« Ce chien est un abruti,
Il en veut au matou
Qui lui a refilé ses poux ! »