Jean-Marc Nattier - L'alliance de l'amour et du vin (1744)

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France

En ce bel été de 1972, France m'emmena avec elle
Dans sa résidence secondaire de l'Aude,
Une maison située entre Limoux et Carcassonne.
C'était un vrai trou perdu, et l'on y accédait
Péniblement par un chemin très caillouteux.
Tout au long de ces trois semaines de vacances,
Nous ne vîmes passer que quelques randonneurs.
France avait une dizaine d'années de plus que moi,
Et beaucoup plus de pognon, sans être vraiment riche ;
Visiteuse médicale pour un laboratoire, elle faisait
De très nombreux déplacements à travers sa région.
Son époux, qui était professeur, était resté là-bas,
Avec leur jeune fille de dix-sept ans, dans leur propriété
Du Velay, où elle ne se rendait pas très souvent.
Obèse et handicapé, il marchait avec difficulté ;
Je ne l'avais rencontré qu'une seule fois, France m'avait présenté
Comme étant un de ses bons amis, mais il n'était pas dupe.
Nous passions nos journées à faire l'amour comme des obsédés,
Puis nous parlions avac la même fougue de politique ;
France était plutôt populiste, et moi, j'étais anarchiste,
Mais nous avions la même foutue révolte aux tripes,
Et nous nous entendions à merveille à l'horizontale.
Elle aimait plus que tout que je lui caresse les seins,
Ils étaient si sensibles qu'elle pouvait jouir de cette façon.
Je me demandais parfois ce qu'elle pouvait bien ressentir
À l'idée de s'envoyer en l'air avec un simple ouvrier comme moi,
Si elle avait l'impression curieuse de trahir sa classe sociale ;
Tromper son mari, cela, en tout cas, ne l'inquiétait pas du tout,
Ce n'était même pas la première fois ; bien sûr, je le savais
Qu'avant moi, elle avait eu comme amant un avocat lyonnais
Qu'elle soupçonnait d'être homo ; il ne la sautait pas aussi souvent que moi
Ni surtout aussi bien, me jurait-elle, et moi, je la croyais.
Notre liaison sensuelle et orageuse dura à peu près une année,
Mais je me rendis compte bientôt qu'elle s'attachait trop,
Et son sale caractère m'effrayait quelque peu.
Je ne l'ai plus jamais revue depuis notre rupture.
J'ai appris qu'elle était devenue la secrétaire particulière
D'un écrivain très connu, aujourd'hui décédé, mais par la suite,
Je n'ai plus jamais pu obtenir de ses nouvelles.
France est-elle encore de ce monde ? Je l'ignore, à vrai dire, 
Mais je ne l'ai pas oubliée, car elle aussi a fait partie de ma vie.

Anne Brunelle

J'écris (extraits)

J'écris par amour des mots
Et pour dire des mots d'amour,
J'écris souvent comme l'on crie
Quand on veut appeler au secours...

J'écris pour célébrer la beauté
De la nature toute puissante,
Et puis aussi celle des femmes,
J'écris pour mieux me souvenir...

J'écris pour celle que j'adore
Et qui connaît toute mon histoire...

J'écris pour ne plus être dupe,
J'écris pour ne pas mourir,
J'écris ma haine de la souffrance...

J'écris pour vous, mes chers amis,
Qui m'avez aidé à accepter la vie.

Bernard Lanza     

Bernard-Lanza

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