J'en connais des histoires,
Mais les braves gens me disent
Que ce sont là des contes
À dormir debout.
Ces histoires insolites
Qui les indignent souvent,
Je les ai dénichées
Aux carrefours de ma vie.
Mais ils détestent, ceux-là
Qui se croient vertueux,
Qu'on vienne les provoquer
En soupçonnant leur jeu.
Il n'est de pire péché
Que le péché d'orgueil,
Sinon la vanité
Ou, pire, l'indifférence.
Les vrais salauds sont ceux
Qui déversent leur fiel
Sur les pauvres qui n'eurent
Pas la chance d'être bien nés.
Je dégoise mes histoires
Sans haine et sans malice,
Pour que la sincérité
Ait enfin doit de cité.