Jean-Marc Nattier - L'alliance de l'amour et du vin (1744)

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La jeune paroissienne

Sonia, quand elle va à la confesse,
Elle raconte tout au jeune curé ;
Il sait que souvent elle se caresse
Et la trouve plutôt délurée.
Quand elle lui a dit que Jean-Baptiste
Lui faisait voir son gros machin,
Il est soudain devenu triste,
Lui qui aime tellement son prochain.
Elle lui a avoué que tous les soirs,
Quand elle est toute seule dans son lit,
Bien loin d'avoir des idées noires,
Elle imagine mille folies.
Il a souhaité qu'elle l'instruise
Sur ses fantasmes, sur ses désirs ;
Pensez-vous que cela lui nuise
Que sa paroissienne délire ?
Il lui pardonne tous ses péchés,
Juste un Pater et deux Avé,
Car elle devra se dépêcher
De se coiffer, se parfumer,
Pour être à temps à leur rancart,
Derrière la cure, sous le hangar.
Elle a tant de feu dans le regard
Qu'il a, bien sûr, piqué un fard.

J'écris (extraits)

J'écris par amour des mots
Et pour dire des mots d'amour,
J'écris souvent comme l'on crie
Quand on veut appeler au secours...

J'écris pour célébrer la beauté
De la nature toute puissante,
Et puis aussi celle des femmes,
J'écris pour mieux me souvenir...

J'écris pour celle que j'adore
Et qui connaît toute mon histoire...

J'écris pour ne plus être dupe,
J'écris pour ne pas mourir,
J'écris ma haine de la souffrance...

J'écris pour vous, mes chers amis,
Qui m'avez aidé à accepter la vie.

Bernard Lanza     

Bernard-Lanza

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