Jean-Marc Nattier - L'alliance de l'amour et du vin (1744)

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L'autel

Il  entra dans cette haute bâtisse
Qui n'avait même plus de toit ;
Une chapelle avait bien existé là
Au beau milieu de ce grand pré
Où rougissaient les coquelicots,
Mais elle n'était plus que ruines ;
Seul l'autel restait debout, intact,
Et ce vrai mystère le fascinait.
Il avança encore et ce qu'il vit
Le fit douter de son état mental :
Allongée près de l'autel, une femme,
Jeune, très belle et presque nue,
Au visage pâle et très angélique,
Semblait baigner dans la lumière ;
Il entendit une musique étrange,
Sublime, envoûtante, et il en frissonna,
Avant de s'agenouiller, respectueux,
Face à cette incroyable apparition ;
La femme se redressa, avec des gestes lents,
Et marcha dans sa direction, si légère ;
Quand elle passa tout près de lui,
Il tenta bien de l'attraper par le bras,
Mais elle lui échappa, transparente,
Puis recula très vite jusqu'à l'autel ;
Elle portait une longue robe blanche,
Mais ses seins blancs en dépassaient ;
Il l'appela à voix basse: « Marie, Marie ! »
Mais elle ne lui répondit pas, hélas,
Tout en le regardant sans animosité.
Il fit demi-tour, et dès qu'il fut dehors,
Il s'imagina alors qu'elle lui avait dit :
« Je suis vierge, et tu n'y peux rien,
Puisque je le serai jusqu'à la fin des temps. »

Anne Brunelle

J'écris (extraits)

J'écris par amour des mots
Et pour dire des mots d'amour,
J'écris souvent comme l'on crie
Quand on veut appeler au secours...

J'écris pour célébrer la beauté
De la nature toute puissante,
Et puis aussi celle des femmes,
J'écris pour mieux me souvenir...

J'écris pour celle que j'adore
Et qui connaît toute mon histoire...

J'écris pour ne plus être dupe,
J'écris pour ne pas mourir,
J'écris ma haine de la souffrance...

J'écris pour vous, mes chers amis,
Qui m'avez aidé à accepter la vie.

Bernard Lanza     

Bernard-Lanza

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