Il promène l'amour
Sur le fil de ses rêves,
Génial équilibriste
En quête d'impossible.
Qui voudrait l'empêcher
De prétendre au bonheur
Manquerait de jugeotte.
Le temps n'importe guère
À celui qui désire,
Au-delà du médiocre,
La parfaite harmonie.
Éternel optimiste,
Il s'accroche à la vie,
Se riant des embûches.
Quand l'atteint le malheur,
Il accepte, fataliste,
Mais il n'en démord point
Et repart, téméraire.
C'est un fêlé d'espoir,
Un fol halluciné
Au regard fulgurant.