Elle ne sourit plus,
La petite Marie,
Elle a si peur,
Elle a trop mal ;
Comme c'est banal,
Une gosse qui pleure,
Près de ce canal
Où l'amour meurt.
Un homme s'arrête,
Qui la regarde,
C'est un poète,
Et il lui tarde
De la consoler,
Cette pauvre fille
Désemparée,
Douce et gentille ;
Il se rapproche
Et l'interpelle,
Comme un reproche,
Elle est très belle.
Ô petite Marie,
Sèche tes larmes,
L'amour guérit,
Joue de tes charmes !