Jean-Marc Nattier - L'alliance de l'amour et du vin (1744)

Important ! le site est en sursis

Le site "bernardlanza.net" est inaccessible depuis mi-novembre 2017, la créatrice et administratrice du site, propriétaire du nom de domaine, ne pouvant plus en assurer la pérennité, sauf si les héritiers de Bernard LANZA prennent contact avec le webmaster afin de trouver une solution permettant de continuer sa publication.

Merci à toute personne susceptible de savoir comment contacter l'un de ces héritiers de le faire afin d'éviter ou d'acter cette fermeture.

 

Après le cinéma

Dans le bistro de la rue Royale,
Dix coups tintaient à la pendule,
Et au dehors la pluie battante
Faisait se hâter les passants.
Monique et moi étions assis
Devant nos verres de grenadine,
Je la quesionnais sur ce polar
Q'ensemble nous venions de voir ;
Elle me jurait l'avoir apprécié,
Se refusant à me désavouer,
Ou alors peut-être s'en fichait-elle
De ce navet, ma bonne amie,
Ne se souvenant que des baisers
Que goulûment nous avions échangés
Pendant que des petits cons ricanaient
En nous regardant nous bécoter.
Moi, j'aurais voulu la garder, Monique,
Toute cette nuit tout près de moi,
Et lui apprendre le verbe « aimer »
À tous les temps du doux présent ;
Mais elle avait promis de rentrer
Avant minuit à sa chère maman,
Pour que celle-ci ne se tracasse pas.
Comme ma Monique était mineure
- Elle venait juste d'avoir seize ans -
Et moi, j'avais plus de vingt ans,
Je ne pouvais certes que m'incliner.
Au petit bistro, en ce vieux temps,
Il était presque deux heures du matin,
Le patron allait baisser le rideau de fer,
Je finissais de boire une Guinness
En rêvant des petits seins de Monique
Que je n'avais, hélas, pu qu'effleurer !

                     --ooOoo--

Dans le petit bistro de la rue Royale,
Dix coups tintaient à la pendule,
Et au dehors une pluie battante
Faisait se hâter les derniers passants.
Monique et moi nous étions encore attablés
Devant nos grands verres de limonade ;
Je l'interrogeais sur le polar très noir
Que nous venions de voir ensemble au ciné ;
Elle m'assurait qu'elle l'avait bien aimé,
Ne voulant sans doute pas me contredire.
De la séance, ma bonne amie, je crois bien,
Ne se souvenait que des baisers mouillés
Que nous avions très goulûment échangés,
Pendant que des petits cons rigolaient
En nous voyant nous bécoter aussi hardiment.
Monique, j'avais tellement envie qu'elle restât
Toute cette nuit, là, auprès de moi, ma chérie ;
Mais il était prévu qu'elle devait rentrer
Avant minuit, parce que sa mère l'exigeait ;
Monique était encore mineure, à peine seize ans,
Et j'en avais cinq de plus, moi qui l'aimais.
Vers onze heures trente, je la raccompagnai,
Nous prîmes le vieil autocar tout brinquebalant
Qui nous ramena jusqu'au village de notre enfance ;
Je lui fixai rendez-vous pour le dimanche suivant,
Où nous retournerions au cinéma, bien évidemment.

Anne Brunelle

J'écris (extraits)

J'écris par amour des mots
Et pour dire des mots d'amour,
J'écris souvent comme l'on crie
Quand on veut appeler au secours...

J'écris pour célébrer la beauté
De la nature toute puissante,
Et puis aussi celle des femmes,
J'écris pour mieux me souvenir...

J'écris pour celle que j'adore
Et qui connaît toute mon histoire...

J'écris pour ne plus être dupe,
J'écris pour ne pas mourir,
J'écris ma haine de la souffrance...

J'écris pour vous, mes chers amis,
Qui m'avez aidé à accepter la vie.

Bernard Lanza     

Bernard-Lanza

Sauvegarder
Choix utilisateur pour les Cookies
Nous utilisons des cookies afin de vous proposer les meilleurs services possibles. Si vous déclinez l'utilisation de ces cookies, le site web pourrait ne pas fonctionner correctement.
Tout accepter
Tout décliner
Analytics
Outils utilisés pour analyser les données de navigation et mesurer l'efficacité du site internet afin de comprendre son fonctionnement.
Google Analytics
Accepter
Décliner