Je t'en prie, arrête de me dire
Des mots qui ne sont que mensonges,
Arrête de me parler de l'amour,
Tu ne sais même pas ce que c'est...
Je t'aime quand tu ne m'aimes pas,
Et quand c'est moi qui ne t'aime plus,
C'est toi qui assures que tu m'aimes ;
Tu te satisfais de mes baisers,
De mes caresses quand tu as envie
Qu'on fasse l'amour dans notre lit.
Mais nous ne savons pas vivre ensemble,
Nous jouons comme de grands enfants,
Et ne sommes pas adultes pour autant.
Je baise tes mains, et puis tes genoux,
Et ça te fait rire, mon bel amour ;
Ni tu ne gémis ni tu ne pleures,
Tout simplement parce qu'il est l'heure
De te préparer pour ton travail qui, hélas,
N'attend pas, car tu dois obéir aux règles...
Arrête de me dire que je suis fou,
Que je ne suis qu'un pauvre écervelé,
Jamais je n'ai été aussi lucide, tu sais,
Mais peut-être me trouves-tu injuste
Quand je doute de tes sentiments.
Tu jures que tu m'aimes quand même un peu,
Lorsque je t'emmène au septième ciel,
Et que tu cesses d'être indifférente ;
Vois-tu, cela me réchauffe le coeur.