Tu es venue à moi,
Est-ce pour me confesser
Tous tes petits péchés
Ou bien tes grands secrets ?
Moi, patient, je t'écoute,
Même si un peu je me doute
Que souvent tu exagères,
Ô ma belle bergère !
Tu es venue à moi,
Rien que pour te réchauffer,
Moi qui suis gros benêt,
Je crois que ça me plaît
Que tu me dises « Je t'aime,
Il n'y a pas de problème. »
Et dès que tu me souris,
Ton bonheur me suffit.
Tu es venue à moi,
N'est-ce donc que par désir,
Ou pour ne plus souffrir
De ce qui nous fait mourir ?
Tes bien douces caresses
Répondent à ma tendresse,
Car si grand est ton coeur,
Ô ma chère petite fleur !