Comment oses-tu prétendre
Que je t’aime bien mal ?
Faut-il pour ton coeur prendre
T’offrir une rivale ?
En t’épousant, chérie,
En quoi t’ai-je leurrée ?
Je t’aime plus que ma vie,
Je peux te le jurer !
Il n’est pas de butin
Plus riche que ma passion ;
Ton petit air mutin
Attise mes obsessions.
Ah ! Si tu t’en allais,
Je perdrais la raison ;
Un pauvre esprit follet
Ferait mon oraison.
Repentante, reviens-moi !
Laisse couler tes larmes !
Ton visage en émoi
Aiguise encore ton charme.