Eh Madame, où t'en vas-tu comme ça,
Pendue au bras de ce bellâtre tendre ?
T'emmènerait-il au cinéma ?
C'était ce que j'avais cru comprendre.
Il pourra t'en dire, des « Je t'aime ! »,
Te les chuchotant dans la pénombre ;
Te déclamera-t-il ce poème
Qu'il te dédia dans les temps sombres ?
Madame, tu sais bien que là-bas,
Ton vieil époux encore t'attend ;
Mais lui ne t'offre plus d'ébats,
C'est du moins ce que tu prétends.
Cela t'affole-t-il de penser
Que tu sois coupable d'adultère ;
Sans doute est-ce là chose insensée,
Mais tu te sens plus libre, j'espère.
Oh Madame, il t'embrasse dans le cou,
Et ses mains deviennent audacieuses ;
Pourquoi ne pas vivre d'amour fou
En oubliant tes coutumes pieuses ?
--ooOoo--
Madame, où t'en vas-tu comme ça
Au bras de ce bellâtre tendre ?
T'emmènerait-il au cinéma ?
C'est ce que j'avais pu comprendre.
Il pourra t'en dire des « Je t'aime ! »
En te serrant fort dans la pénombre ;
Lui déclameras-tu ce poème
Que je t'écrivis dans les temps sombres ?
Madame, je crois bien que là-bas,
Ton vieil époux encore t'attend,
Mais lui ne t'offre plus d'ébats,
C'est du moins ce que tu prétends.
Cela t'affole-t-il de penser
Que tu sois coupable d'adultère ?
Tu trouvais cela chose insensée,
Mais tu te sens plus libre, j'espère.
Oh Madame, il t'embrasse dans le cou
Et ses mains se font audacieuses ;
Pourquoi ne pas vivre d'amour fou,
En occultant tes idées pieuses ?
Oui, Madame, la vie est si brève,
Ne laisse pas trop passer ta chance ;
Allez, concrétise tes beaux rêves,
Tu le fais avec tant d'élégance !