Tu vas bien trop vite, tu sais,
Montre un peu plus de douceur,
C'est tellement bon, mon coeur,
...Mais qu'est-ce que tu fais ?
Tu vas déchirer mes bas,
Sauvage ! Rien ne presse !
N'oublie pas que les nanas
Sont très friandes de caresses.
Tu ne penses qu'à ton plaisir,
Égoïste qui me négliges !
Laisse donc monter le désir,
Autant d'impatience m'afflige.
Serre-moi bien fort contre toi,
Redis-moi encore que tu m'aimes ;
Bien sûr, je ne suis pas de bois,
Je serai tienne, quand même.
Sois sage, ne va pas si vite,
L'amour, le vrai, on le savoure,
Un peu comme s'il était un rite,
Ne fais pas semblant d'être sourd !
C'est fragile, mon cher, une femme,
Il ne faut surtout pas la casser ;
Et comme elle aussi a une âme,
Un jour elle pourrait se lasser.