Quand les grands chevaux blancs
Viendront ouvrir le bal,
À ta bouche je dégusterai
Le miel de ta tendresse.
Tu rallumeras le feu
De mes passions anciennes
Pour faire renaître en moi
Des ardeurs juvéniles.
Je célerai mes écorchures,
M'avançant sur le fil
Tendu de mes doux rêves,
Et relèverai le défi.
Étrange fille de la lune,
Inondée de lumière,
J'aime ton coeur-groseille
Et tes mains caressantes.
Viens combler tes désirs
En partageant les miens ;
Sois mienne, ô amante !
Je t'aime, ma généreuse !
--ooOoo--
Quand de grands chevaux blancs
Viendront ouvrir le bal,
Je boirai à tes lèvres
Le miel de la tendresse.
Nous ranimerons le feu
De notre passion ancienne,
Et renaîtront en nous
Des ardeurs juvéniles.
Cachant nos écorchures,
Nous avancerons sur le fil
Étroit de nos beaux rêves,
Relevant le défi.