Ah ! La pure merveille !
Sa crinière bouclée,
Sa bouche vermeille,
Et son teint hâlé !
De quoi perdre la boule !
J'en conjure le ciel ;
Ou alors je me saoûle
Ou je meurs, c'est pareil !
Elle passe sans me voir,
Je joue de malchance ;
Dieu, faites que ce soir,
Avec elle je danse !
Hélas, au bal non plus,
Elle ne me remarque,
Vous aurais-je déplu,
Dites-moi, jeune Parque ?
Je mourrais pour elle
S'il me fallait mourir ;
Elle est bien trop belle,
Pourrai-je en guérir ?