Blanche est la nuit,
Blancs sont les draps ;
En quête de toi,
Les yeux mi-clos,
Je t'imagine,
Puis je t'attire
Tout contre moi
Pour te soûler
De brûlantes caresses ;
Mais tu t'échappes,
Tu cours, hagarde,
Pour te réfugier
Dans les contrées
Du grand silence,
Au delà des étoiles,
Et moi, j'ai mal,
Je voudrais crever
De solitude.
Mon coeur s'affole,
J'hésite, errant
À mi-chemin
Entre la blancheur
Plus très immaculée
De ta pudeur vaincue
Et l'inouï vertige
De tes désirs secrets
Que je voudrais combler.