Jean-Marc Nattier - L'alliance de l'amour et du vin (1744)

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Le site "bernardlanza.net" est inaccessible depuis mi-novembre 2017, la créatrice et administratrice du site, propriétaire du nom de domaine, ne pouvant plus en assurer la pérennité, sauf si les héritiers de Bernard LANZA prennent contact avec le webmaster afin de trouver une solution permettant de continuer sa publication.

Merci à toute personne susceptible de savoir comment contacter l'un de ces héritiers de le faire afin d'éviter ou d'acter cette fermeture.

 

La belle et le vieux

Vous êtes bien trop belle
Et je suis bien trop vieux,
Charmante demoiselle
Au sourire si radieux.

Ce banc sous la tonnelle
Pourra-t-il abriter
Notre idylle irréelle
Sans trop vous irriter ?

Si votre main je prends,
La gardant un peu trop,
Si cela vous surprend,
Direz-vous: « C'est trop tôt ! » ?

Ou bien hurlerez-vous:
« Au secours ! Il me veut ! »
En voyant un vieux fou
Caresser vos cheveux ?

Ô vous, ma toute belle,
Acceptez, je vous prie,
Que je vous admire telle
Que le bon Dieu vous fît !

Je vois, vous rougissez,
Mais ne dites pas non ;
Peut-être vais-je froisser
Votre bien léger jupon !

Je ne suis plus si vieux
Depuis que vous souriez ;
Je peux lire dans vos yeux
Que vous m'obéiriez.

Je ne suis plus très sage,
Certes, je n'aurais pas dû
Délacer votre corsage
Ni baiser vos seins nus.

Mais je tremble de désir,
Au point de me damner,
Vous prendrez du plaisir
À en être pâmée.

Allons dans ma maison
Partager notre espoir ;
Et en toute déraison,
Faisons l'amour ce soir.

--ooOoo--

Le vieux et la belle

Vous êtes bien trop belle
Et moi sûrement trop vieux,
Très jeune demoiselle
Au sourire si radieux.

Ce banc sous la tonnelle
Pourrait-il abriter
Une idylle immortelle
En toute félicité ?

Si votre main je prends,
Et la garde un peu trop,
Même si je vous surprends,
Direz-vous : « C'est bien tôt ! » ?

Ou bien hurlerez-vous :
« Au secours, il me veut ! »
En voyant un pauvre fou
Caresser vos cheveux ?

Ô vous, nymphe si belle,
Acceptez, je vous prie,
Que je vous admire telle
Que le bon Dieu vous fît !

Ah mais ! Vous rougissez !
Ne me dites pas non,
Laissez-moi vite froisser
Votre charmant jupon !

Je ne suis plus aussi vieux
Depuis que vous m'aimez ;
Je peux lire dans vos yeux
Combien vous m'approuvez.

Je ne suis pas bien sage,
Certes je n'aurais pas dû
Défaire votre corsage
Pour palper vos seins nus.

Mais tant je vous désire,
Au point de me damner ;
Prenons donc du plaisir,
Et sachons en donner.

Entrez dans ma maison,
Partageons fol espoir,
Et en toute déraison,
Aimons-nous dès ce soir !

Anne Brunelle

J'écris (extraits)

J'écris par amour des mots
Et pour dire des mots d'amour,
J'écris souvent comme l'on crie
Quand on veut appeler au secours...

J'écris pour célébrer la beauté
De la nature toute puissante,
Et puis aussi celle des femmes,
J'écris pour mieux me souvenir...

J'écris pour celle que j'adore
Et qui connaît toute mon histoire...

J'écris pour ne plus être dupe,
J'écris pour ne pas mourir,
J'écris ma haine de la souffrance...

J'écris pour vous, mes chers amis,
Qui m'avez aidé à accepter la vie.

Bernard Lanza     

Bernard-Lanza

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