À la bien douce Corinne,
Si avenante et coquine,
Line a fait ce matin
Un délicieux câlin
Dans la salle de bains.
Corinne a dit : « Ma Line,
Tes caresses sont divines,
Mais nous aurons bonne mine
Si nos époux devinent,
En scrutant nos bobines,
Que nous, les bonnes copines,
Sommes bien plus que cela ;
Pour l'heure, ils s'imaginent,
Car benêts sont les gars,
Que nous sonnons mâtines,
Telles deux couventines. »
Line lui sourit, mutine :
« Je te croquerai, ma Corinne,
Plus qu'abeille qui butine
Branche fleurie d'aubépine.
Donne-moi ta jolie main,
Que je la baise sans fin,
Ta main qui me lutine
Dès que l'ombre se dessine
Sur nos corps impudiques,
Superbement érotiques. »