Je suis retourné sur ce chemin
Où fleurissaient des violettes,
Souhaitant en faire la cueillette
Pour mon amie aux blanches mains.
Mais hélas ! il n'y en avait plus,
Pas une seule fleur sur le talus,
Je me sentais triste, un peu perdu,
Ma douce ne m'en a pas voulu.
Dans son logis m'a fait entrer,
Une photo d'elle, elle m'a montré,
Où elle portait une robe violette,
Portrait d'une délicieuse fillette.
Puis elle m'a lu un beau poème
De sa jolie voix cristalline,
On aurait dit une vraie gamine,
Je n'ai su que lui dire « Je t'aime ».