Jean-Marc Nattier - L'alliance de l'amour et du vin (1744)

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La fille sous la pluie

Une jeune fille sous la pluie,
Une p'tite nana qui se mouille,
Qui a oublié son parapluie,
Pour la fête à la grenouille !

Sous le porche, bien à l'abri,
Je l'aperçois et lui fais signe,
Elle s'approche, et moi je prie,
Vais-je savoir d'elle être digne ?

« Je suis toute trempée, » me dit-elle,
« Ma petite robe me colle à la peau. »
Mon dieu, que cette fille est belle,
C'est ma veine qu'il flotte à seaux.

« Viens, j'crèche à deux pas d'ici,
Tu pourras t'y faire sécher. »
Elle me dit d'accord, et me suit;
Avanti ! Il faut nous dépêcher !

En cinq minutes, nous y sommes,
Je lui tends une grande serviette,
Vite s'y enroule la jolie môme,
Elle ne semble nullement inquiète.

Elle reste avec moi pour la soirée,
Il faut dire que c'est dimanche,
Nous avons bien ri, puis déliré,
C'est une poupée sympa et franche.

À minuit, lui ai refilé ses frusques
Qui la moulaient comme un gant ;
Mais je n'ai pas été trop brusque
Quand j'ai baisé son cou blanc.

              --ooOoo--

Une fille sous la pluie

Cette fille sous la pluie,
Cette fille qui se mouille,
N'ayant pas de parapluie,
C'est la fête à la grenouille.

Sous un porche, bien à l'abri,
L'apercevant, je lui fais signe,
Elle s'approche et alors je prie
Pour d'elle savoir être digne.

« Je suis trempée, » me dit-elle,
« Ma petite robe colle à ma peau. »
Mon dieu, que cette fille est belle,
Quelle chance qu'il pleuve à seaux !

« Viens, je loge à deux pas d'ici,
Tu pourras t'y faire sécher. »
Elle me dit merci et puis me suit ;
Allez ! Il faut nous dépêcher.

En cinq minutes, nous y sommes,
Je lui prête ma grande serviette,
Vite elle s'y enroule, la môme,
Et ne semble pas du tout inquiète.

On reste là toute la soirée,
Il faut dire que c'est dimanche,
On a ri, on a presque déliré,
Cette fille est gentille et franche.

Puis elle a renfilé ses frusques,
Qui la moulaient comme un gant ;
Non, je n'ai pas été trop brusque
Lorsque j'ai baisé son cou si blanc.

Anne Brunelle

J'écris (extraits)

J'écris par amour des mots
Et pour dire des mots d'amour,
J'écris souvent comme l'on crie
Quand on veut appeler au secours...

J'écris pour célébrer la beauté
De la nature toute puissante,
Et puis aussi celle des femmes,
J'écris pour mieux me souvenir...

J'écris pour celle que j'adore
Et qui connaît toute mon histoire...

J'écris pour ne plus être dupe,
J'écris pour ne pas mourir,
J'écris ma haine de la souffrance...

J'écris pour vous, mes chers amis,
Qui m'avez aidé à accepter la vie.

Bernard Lanza     

Bernard-Lanza

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