Cent mille étoiles au ciel scintillent,
Et le petit enfant dans son lit
Écarquille ses grands yeux qui brillent,
Il se sent bien seul dans la nuit.
L'air nocturne est tout embaumé
Des effluves du doux printemps,
Le vent du sud souffle, si léger,
L'étang, là-bas, est transparent.
Au coeur de cette nuit profonde,
Où le silence soudain est roi,
Qui se souvient que, dans le monde,
Tant d'hommes ont faim, tant d'hommes ont froid ?