Jean-Marc Nattier - L'alliance de l'amour et du vin (1744)

Important ! le site est en sursis

Le site "bernardlanza.net" est inaccessible depuis mi-novembre 2017, la créatrice et administratrice du site, propriétaire du nom de domaine, ne pouvant plus en assurer la pérennité, sauf si les héritiers de Bernard LANZA prennent contact avec le webmaster afin de trouver une solution permettant de continuer sa publication.

Merci à toute personne susceptible de savoir comment contacter l'un de ces héritiers de le faire afin d'éviter ou d'acter cette fermeture.

 

La mauvaise réputation

Il arrive que je perde le nord,
M'escrimant à me réorienter,
Errant la nuit tel un zombi
À la recherche de mon moi égaré,
Et ne sachant à quels seins me vouer ;
Quand, aux passants, je taille une bavette,
Ils se détournent, très indignés,
Ne voyant en moi qu'un vieux maboule.
Il paraît que j'ai mauvaise réputation,
Et les honnêtes gens de mon quartier
Se méfient des bonshommes dans mon genre,
Qui parlent d'amour à tout propos,
Et lisent toutes sortes de journaux ;
En plus, je me fringue comme un clodo,
Ne partageant que fort peu leur passion
Pour la bagnole ou le ballon rond ;
Cela me rend bien louche, évidemment,
On me suspecte de toutes les ignominies,
Allez savoir si je ne serais pas
Un anarchiste ou un terroriste,
Voire un violeur de filles impubères,
Même si je suis bon père de famille
Et que mon casier soit toujours vierge !
Ils leur font peur, les en-dehors,
Les originaux, non-conformistes,
Ceux qui des modes se moquent bien,
Renâclant devant toutes les autorités.
Je suis forcément de la mauvaise graine,
Moi qui chantais Brassens et Ferré,
Et ne fréquentais guère la paroisse,
Ne votant jamais du bon côté...
Les braves gens, disait l'ami Georges,
N'aiment pas les rebelles qui suivent ...
Une autre route qu'eux, c'est bien connu !

                 --ooOoo--

Il arrive que je perde le nord
Et que je peine à me réorienter,
Errant tout le jour tel un zombi
À la recherche de moi-même,
Ne sachant à quels seins me vouer.
Si aux passants je taille une bavette,
Ils se détournent, plutôt outrés,
Ne voyant en moi qu'un dément.
C'est que j'ai mauvaise réputation,
Et que mes voisins et tout le quartier
Se méfient d'un type dans mon genre,
Lisant toutes sortes de journaux,
Toujours fringué comme un clodo,
Et ne partageant pas leur passion
Pour la bagnole et le ballon rond ;
Je suis un mec louche évidemment,
Capable des pires ignominies !
Allez savoir si je ne serais pas
Un terroriste, un tortionnaire,
Ou amateur de filles impubères,
Même si je suis père de famille.
Ça les rebute, les en-dehors,
Les anars, les non-conformistes,
Ceux qui des modes se balancent,
Détestant marcher dans les clous ;
Je suis forcément de la mauvaise graine,
Puisque, à l'image de Brassens,
Je me sens tellement différent
De tous ces braves gens qui, paraît-il,
N'aiment pas que l'on suive
Une autre route qu'eux.

Anne Brunelle

J'écris (extraits)

J'écris par amour des mots
Et pour dire des mots d'amour,
J'écris souvent comme l'on crie
Quand on veut appeler au secours...

J'écris pour célébrer la beauté
De la nature toute puissante,
Et puis aussi celle des femmes,
J'écris pour mieux me souvenir...

J'écris pour celle que j'adore
Et qui connaît toute mon histoire...

J'écris pour ne plus être dupe,
J'écris pour ne pas mourir,
J'écris ma haine de la souffrance...

J'écris pour vous, mes chers amis,
Qui m'avez aidé à accepter la vie.

Bernard Lanza     

Bernard-Lanza

Sauvegarder
Choix utilisateur pour les Cookies
Nous utilisons des cookies afin de vous proposer les meilleurs services possibles. Si vous déclinez l'utilisation de ces cookies, le site web pourrait ne pas fonctionner correctement.
Tout accepter
Tout décliner
Analytics
Outils utilisés pour analyser les données de navigation et mesurer l'efficacité du site internet afin de comprendre son fonctionnement.
Google Analytics
Accepter
Décliner