Nous sommes nés quelque part,
Où nous revenons toujours,
Mais quand vient le départ,
Notre coeur est bien lourd.
Pourquoi, ô terre natale,
Nous es-tu aussi chère ?
J'aime retrouver ton val,
Ô toi ma seconde mère !
Paysages familiers,
Gravés en nos mémoires,
Personnages singuliers,
Si peu avides de gloire !
Dans le vieux cimetière,
Ils reposent ces aïeux,
Qui bâtirent, pierre à pierre,
Les bâtisses de ces lieux.
Reprenant quelquefois
Du pélerin le bâton,
Je cours, non sans émoi,
M'y ressourcer à tâtons.