Fuyez donc les railleurs
Et leurs fielleux discours !
N'écoutez que vos coeurs,
Cognant comme tambours !
Vous êtes nées pour aimer,
Vous qui restez trop sages ;
Des portes se sont fermées,
Pourtant, qu'importe l'âge !
Jeune femme trop fière
Pour de simples aventures
Quitte cette mine altière,
Retire vite ton armure !
Tu rêvais de tendresse,
D'authentique amitié ;
Allez, le temps te presse,
Hâte-toi, par pitié !
Tu as bien trop souffert,
Belle fille sauvage ;
Il te sera offert
Un merveilleux voyage.