Mon spleen je trimballe,
Tuant le temps mauvais,
Et pourchassant mes rêves.
Toujours je revendique
Un coeur simple à aimer
Au-delà des tabous.
Saurai-je me libérer
Par des accès de rage
Frôlant la déraison ?
Y a-t-il quelque honte
À blâmer l'injustice
Pour qui vénère les fées ?
Si nos dieux étaient morts,
Il ne resterait rien
De nos mondes imbéciles.
N'avoir ni faim ni soif,
Mais folle envie de toi,
Ô ma désenchantée !