Je promène ma solitude
Au long des jours, en rêvant
De changer mes habitudes
Dans un monde trop décevant.
Je ne veux pas mourir d'ennui,
J'ai besoin de ceux que j'aime,
Et de les retrouver dans la nuit
De mes plus douloureux poèmes.
Je sais bien que notre amour
A perdu de ses belles couleurs,
Et qu'il n'est pas de retour
Prévu pour le train du bonheur.
Que nous reste la tendresse,
Et les souvenirs de ces années
Où l'on se grisait de caresses !
Nos fleurs n'étaient pas fanées.