L'encre bleue de mes larmes
Sèche sur le papier froissé,
Le rossignol ne chante plus
Sur le grand tilleul en fleur ;
Soudain le temps s'est arrêté,
Puis les lumières ont vacillé,
Je ne parviens plus à retrouver
Tous les souvenirs de ces années
Où l'enchantement, sans répit,
Emplissait mon coeur d'enfant ;
Je n'entends plus que le silence
Et le battement d'ailes d'un geai
Voletant entre les nues et l'eau
Du vieil étang qui va mourir,
Là où a disparu la trace
De mes printanières amours.
--ooOoo--
L'encre bleue de mes larmes
Sèche sur la feuille froissée ;
Le rossignol ne chante plus
En haut du grand tilleul en fleur ;
Soudain, le temps s'est arrêté
Quand les lumières ont vacillé ;
Je ne parviens plus à retrouver
Mes souvenirs de ces années
Où sans répit l'enchantement
De mon âme pure débordait ;
Je n'entends plus que ce silence
Qui volète entre le ciel et l'onde,
Près d'un étang qui va mourir,
Là où s'est effacée la trace
De mes printanières idylles.