Pourquoi tant de souffrance ?
Pourquoi ces mots qui tuent ?
Moi, le fou d'espérance,
Aujourd'hui. je suis nu.
Hélas, brisés mes rêves !
Je suis touché au coeur ;
Veulent-ils que je crève,
Ces traîtres, ces menteurs ?
J'ai cru en la bonté,
Maudit les dictateurs,
Sans m'en laisser conter
Par d'hypocrites farceurs.
Les hommes charitables
Ne sont plus bien nombreux,
Invitant à leur table
Les malades et les gueux.
Pour honorer le Christ,
Je m'enivrais d'amour ;
Oh Dieu ! comme elle est triste,
Ma complainte de ce jour !