Croirez-vous donc que je vous aime
Si je ne viens pas vous offrir,
Monté sur un bel alezan,
Une corbeille de diamants ?
Êtes-vous la femme de mes rêves,
Vous qui si bien m'ensorcelez ?
Ou rien que l'image virtuelle
Qui défile sur l'écran noir
De mes longues nuits d'insomnie ?
À vous, je dédie mes désirs,
Cet amour tendre et passionné,
Mon coeur où vous lirez peut-être
Les chers secrets d'une âme pure
Qui ne se vendra jamais au diable.
Si loin de vous je me languis,
Mon amie que je ne connais pas,
Vous qui ne savez rien de moi,
Amie d'hier comme de toujours !
Ah ! je voudrais brûler mes doigts
Au feu de joie de votre chair !
Ah ! que mon pauvre coeur se débatte,
Mais que jamais il ne désespère !
Pourrais-je pour de bon transcender,
Très chère, votre virtualité,
Afin que mes bras se referment
Sur le bonheur tant espéré ?