Notre vraie vie aurait-elle fui
Là où tu sais, dans cet espace
Où l'on se camoufle sans audace
Du point du jour jusqu'à minuit ?
L'atteindrons-nous enfin ce soir
Quand nous évoquerons l'image
De ce qui est l'étroit passage
Entre vanité et espoir ?
Si je m'égare dans le dédale
De mes pensées, ne m'en veux pas !
Oh ! je suis fou de tes appâts,
Parce que, moi, je t'aime en vestale.
Ma vraie vie s'abreuve de l'eau
Que j'ai puisée à ton sourire,
Elle se nourrit de tes désirs,
De sensations à fleur de peau...