L'aube point, il fait jour,
Et la nuit se retire ;
Les jeunes amoureux,
Enlacés, bienheureux,
Face au reflet qui luit
D'un rayon lumineux,
Reposent calmement,
Savourant leur idylle,
Même si les doux serments
N'étaient pour eux qu'un jeu.
Fut-ce le même matin
Ou bien la nuit d'avant
Que le prince charmant
D'une candide vierge,
Devint enfin l'amant
De sa sage promise,
Sans attendre le jour
Prévu pour l'hyménée ?
Chères histoires d'amour,
Faites pour nous amuser,
Mais doit-on croire toujours
Aux beaux contes de fées ?
C'est à chacun son tour
D'en rire ou d'en pleurer ;
Oui, parfois l'on se gourre,
Faut-il s'en étonner ?