Si long est le chemin
Qui ramène à la source,
Et bien souvent, hélas,
Nous y perdons le nord.
Aurions-nous désappris
Notre entrée dans l'arène,
L'amour de notre mère
Et la clarté des jours ?
La joie dans l'insouciance,
Nos premières découvertes,
Le parfum capiteux
Des roses du jardin ?
Si long est ce chemin
Quand on doit le refaire,
Pour adoucir sa peine
Et retrouver la foi.