Il l'avait tant aimée,
Carine !
Sa voix si chaude,
Ses lèvres charnues,
Et son sourire !
Il avait tellement rêvé
De sa chair épanouie,
De ses rondeurs !
Quand il dégrafait
Son corsage,
Ses seins ronds, libérés,
Se dressaient, arrogants.
Il l'avait tant désirée,
Carine !
Ardente elle gloussait
Quand il la chevauchait,
Vaillant cavalier !
Tout le temps du plaisir,
Elle ne savait que dire :
« Oui, oh oui ! »
Ils s'étaient tant aimés,
En ce printemps
De leurs dix-sept ans.
Elle avait été sa première amante
Et son premier chagrin d'amour.