C'était un soir de mai,
La nuit était tombée,
Angoissé, j'avançais,
Honteux de ma journée.
Je regrettais encore
De l'avoir trop déçue,
Moi qui l'aimais si fort ;
Elle m'en avait voulu.
Assis dans l'herbe drue,
Je pensais à demain ;
Un oiseau est venu
Se poser sur ma main.
Alors je me promis
De faire des excuses
À ma meilleure amie,
Ma déesse et ma muse.