Un gros orage a encore éclaté cette nuit.
Elle n'a cessé de penser à lui, son amant,
Et ce n'était vraiment que du bonheur ;
Pourtant, elle n'a plus de nouvelles de lui
Depuis près d'une semaine, plus rien ;
Elle s'inquiète et relit toutes ses lettres,
Le redécouvrant au travers de ses mots.
Il l'appelle « mon amour », il lui écrit tendrement
Qu'il l'aime comme il n'a jamais aimé avant ;
Il lui répète souvent qu'il la veut tout à lui,
Qu'il est perdu loin d'elle et trop malheureux,
Qu'il crève de rage à cette idée qu'elle soit
Peut-être en ce moment près de son mari,
Et que celui-ci s'apprête à lui faire l'amour.
Cela la fait sourire un petit peu tristement,
Mais elle le trouve bête, elle ne pense qu'à lui,
Lui, son amant chéri à qui elle a ouvert tout grand
Le chemin de son coeur et celui de son corps.
Elle sent ses mains habiles remonter sous la jupe,
Écarter le rempart de nylon protégeant sa pudeur ;
Il lui manque cruellement, elle en souffre physiquement ;
Quand donc reviendra-t-il enfin s'allonger à nouveau
À son côté, la caressant frénétiquement jusqu'à l'orgasme ?
Elle n'est plus que désir, elle sait que son sexe est humide ;
S'il était là, il lui ouvrirait les jambes pour boire à sa source,
Et l'enivrer de plaisir avant de l'emplir de son membre viril.
Elle va encore se faire du bien comme une collégienne,
Pourquoi résisterait-elle à son envie qui se fait pressante ?
Elle est en manque d'amour, en manque de son amant.