Elle le suppliait, lui répétant :
« Donne-moi de l'amour ! »
Mais lui, il ne comprenait rien,
Il l'enlaçait bien tendrement,
En prenant bien garde surtout
À ne pas effleurer ses seins ;
Il avait trop peur de l'effaroucher,
Alors qu'elle n'attendait que cela.
En elle, un désir fou grandissait,
Elle avait trop envie qu'il osât
Aller au-delà de ses timides baisers,
Elle voulait sentir ses mains sur elle,
Elle les espérait avec tant de fièvre ;
Mais il restait très respectueux,
Peut-être aussi un peu trop timoré,
Et il négligeait toutes ses avances.
Au bout d'une heure, elle s'ennuya,
Et prétexta une course urgente
Pour retourner dans son deux-pièces ;
Là, sur son lit elle s'allongea,
Et tout de suite sa robe elle releva
Pour caresser ses cuisses bien douces ;
Elle avait tant besoin de plaisir
Qu'elle ne pouvait plus résister.
Elle s'inventa donc le paradis
Grâce à ses doigts souples et habiles.