Dans son journal intime, il avait décrit dans le détail
Tout ce qu'il avait grandement envie de partager
Avec celle qu'il appelait sa « toute petite chérie » :
« Je te prendrais très tendrement dans mes bras,
Je caresserais tes longs cheveux et tu ronronnerais d'aise,
Et puis je déboutonnerais ta robe, très lentement,
Je palperais tes jolis seins, ils seraient sûrement bien fermes,
J'aurais alors une terrible envie de te faire l'amour...»
Il avait encore écrit bien d'autres choses,
Encore plus folles, plus osées, plus érotiques,
Et le jour où elle était tombée par hasard sur son journal,
Elle s'était dit que ce grand benêt eût bien mieux fait
De passer à l'action plutôt que de faire de la littérature,
Car elle aussi était éprise de lui et attendait qu'il se déclarât.
Elle se donnait du plaisir toute seule le soir pour calmer son impatience,
Tout en s'imaginant que son corps encore virginal
Frissonnerait bientôt sous la bouche habile du garçon.
Elle se sentait devenir toute molle et toute chaude,
Ses seins devenaient de plus en plus durs sous ses doigts,
Elle était tout humide entre les jambes, bien trop excitée
Par les mots évocateurs qu'il utilisait pour lui dire son désir...
La lecture du journal intime l'avait tellement émoustillée
Qu'il lui fallut assouvir tout de suite cette pressante envie ;
Elle savait déjà que ce serait elle qui ferait le premier pas.