De ton corps exhibé émane un doux parfum
De tendre volupté, mais aussi d'innocence ;
De tes seins orgueilleux à ton pubis rasé,
Tu te dores, impudique nymphette,
Au soleil faiblissant de la fin de septembre.
T'honorerai-je encore, ô Maroussa ?
Saurai-je résister au désir insensé
Que m'inspirent tes jambes ouvertes
Et tes beaux yeux cernés, ô ma tigresse ?
Pourquoi es-tu donc épilée, infidèle
Au triangle sacré que prônait la déesse ?
J'aurais pu embellir ta soyeuse toison
De divines couleurs aphrodisiaques.
Ah ! que ne suis-je le prince des ténèbres
Pour contempler ton corps à l'instant du réveil,
Et le couvrir sans hâte de langoureux baisers
Pour te dire mon amour en toute quiétude !