Au bois joli, quand tombe la nuit,
Il vient muser avec sa belle ;
Au grand jamais, ils ne s'ennuient,
Mais ne jouent plus à la marelle.
Messire Loriot, à leur passage,
Vient exhiber son plumage d'or ;
Fleur le supplie de rester sage,
En frissonnant de tout son corps.
Mais ce n'est là que simulacre,
Fleur est accro, tout comme lui ;
S'il donne le signal du massacre,
Elle s'abandonne et lui dit oui.
Au bois joli sonne l'hallali,
Mais sa belle n'est pas aux abois,
Ni asservie ni avilie ;
Seul l'amour a dicté sa loi.