Sans tes bisous d'oiseau,
Sans tes miaulements félins,
Ne serais que la feuille
À l'automne finissant,
Un petit vent léger,
À peine un doux zéphir ;
Sans ta voix qui me hèle,
Sans ta main qui se tend,
Ne serais qu'âme errante,
Oubliée au diable vauvert,
Vaguant de plaine en mont,
Bourrelée de remords ;
Sans toi qui m'éperonnes
Pour que j'aille de l'avant,
Me sauvant du naufrage,
Ne serais qu'un mutant
En route vers le néant.
--ooOoo--
Sans tes bisous d'oiseau,
Sans tes coups de griffes câlins,
Sans tes miaulements, ma féline,
Ne serais que la feuille
À l'automne jaunissant,
Un tout petit vent léger,
À peine un doux zéphir.
Sans ta voix qui me hèle,
Sans ta main qui se tend,
Sans ton corps qui se donne,
Ne serais qu'âme errante,
Perdue à diable vauvert,
Vaguant de ville en ville,
Bourrelée de remords.
Sans toi qui m'éperonnes
Pour que j'aille de l'avant,
Me sauvant du naufrage
Ou de l'ennui si pesant,
Ne serais qu'un mutant
En route vers son néant.