Es-tu le vent, es-tu l'orage ?
Es-tu le ciel, ô toi ma fée ?
Es-tu cette fleur à ton corsage ?
M'es-tu fidèle, ma bien aimée ?
Es-tu ma terre nourricière,
Toi, belle espiègle, ma vahiné ?
Es-tu la mer, ma blonde trop fière,
Ma prisonnière imaginée ?
Es-tu la geôlière de mon âme ?
Je me le demande parfois,
Et dans le doute je me blâme.
Es-tu le dieu en qui j'ai foi ?
Non, tu es seulement une femme,
Mais moi, je n'aimerai que toi.